Lors de mon précédent article, j'ai mentionné les gabarits pour parler du scrapbooking européen, alors je me suis dit que ce serait la bonne occasion pour approfondir ce thème.
Les principales marques de gabarits sont Toga, Artemio (que l'on trouve facilement) et Azza, par vente à domicile seulement et malheureusement pour moi, l'animatrice Azza la plus proche est à plus de 150 km...
Les gabarits ont été un de mes premiers outils de travail. J'ai trouvé le concept super intéressant parce que, comme je débutais, je ne me voyais pas capable de faire des pages super élaborées comme celles que je voyais sur internet et les gabarits m'aidaient à disposer les photos sur ma page, à m'habituer un peu aux proportions, etc. On ne croirait pas comme ça mais quand on débute, une page de 30x30 cela semble énorme et impossible à remplir!!! Si si, je vous l'assure. Pour m'aider dans ma tâche, j'avais acheté ce livre, très bien conçu, qui montre de nombreuses réalisations et explique par étapes comment utiliser un gabarit.
Ma première page a été celle montrée dans l'article précédent avec la neige et je me souviens que j'avais pas mal galérer, parce que ce n'était pas si facile que ça (en fait ça l'est mais je n'étais pas super dégourdie si on peut dire les choses ainsi).Il suffit de poser le gabarit sur la photo que vous désirez couper et tracer le contour avec un crayon, stylo à pointe fine ou crayon aquarellable. À l’époque, j'avais vu dans une vidéo Youtube que le crayon aquarellable (bleu ou blanc) était un excellent outil pour cela. On trace les lignes sur la photo, on coupe et après il suffit d'effacer les traces de crayon avec un chiffon sec. Je l'ai acheté le cœur rempli d'optimisme et j'ai tracé mes traits sur les photos, je les ai coupé, j'ai pris un chiffon sec et j'ai frotté les traits bleus (mon crayon aquarellable est bleu) et là surprise: les traits ne sont pas partis!! Des traits bien bleus sur des photos de neige bien blanche... J'ai essayé tous les types de tissus et rien. Je me suis dit que c'était peut-être dû à la qualité du papier photo donc j'ai essayé sur du papier mat mais même résultat. Alors j'ai testé sur une vieille photo; une vraie photo et du vrai papier photo, vous savez comme dans le temps où on avait des appareils photos avec des pellicules qu'il fallait faire développer chez le photographe et qu'on allait rechercher quelques jours plus tard, impatients de voir le résultat. On ouvrait l'enveloppe dés qu'on franchissait la porte du magasin, et là on se rendait compte que sur un tiers des photos les personnes avaient les yeux rouges à cause du flash, un autre tiers des photos étaient floues et qu'on avait de la chance si on avait plus de 15 photos bonnes. Avant le numérique, c'était toute une aventure de faire des photos réussies et même parfois quand elles étaient gâchées on les gardait car elles racontaient quelque chose. Ma mère était la reine des photos gâchées! À chaque fois, elle râlait parce que ses photos étaient encore ratées. Maintenant quand on fait une photo, notre premier réflexe est d'appuyer sur le bouton pour voir le résultat et soit on se dit: "elle est super réussi", soit "elle est pas bonne. On la refait" et tout le monde sourit à nouveau pour la caméra. Et puis on rentre chez soi, on regarde les photos sur l'ordinateur, on les redimensionne parce qu'elles sont trop grandes, on les trafique avec Photoshop si la qualité ne nous plait pas, on les garde sur l'ordinateur ou sur un cd et puis voilà.
Je me rends compte en écrivant cet article combien , d'une certaine façon, les appareils numériques rendent la photo banale et sans mystère. Avant on rigolait quand on découvrait les photos parce qu'une personne avait fermé les yeux, une autre regarde sur le côté, une troisième baille. Maintenant, chaque fois qu'on fait une photo on cherche la perfection avant toute autre chose, avant le but premier de la photo: le souvenir d'un moment bien précis dans notre vie.
On devrait tous courir au supermarché pour acheter un appareil photo jetable et goûter ou regoûter aux photos à l'ancienne...
Là, je pars un peu beaucoup à la dérive! Revenons à notre histoire de crayon aquarellable. Donc, je l'ai essayé sur une vraie photo mais le trait n'est pas parti. J'ai donc dû tout réimprimer. Heureusement il s'agissait de photos numériques. Si je peux me permettre un conseil, si vous désirez faire une page avec des photos anciennes, scannez-les pour plus de sécurité avant découpe, sinon elles seront perdues à jamais si vous faites une bêtises et si vous n'avez plus les négatifs.
Je me suis rendue compte après que mon crayon aquarellable Stabilo était un crayon pour le dessin et donc il n'y avait aucune chance qu'il s'efface! Pourtant je l'avais bien commandé sur un site de vente en ligne pour matériel de scrapbooking. Le même crayon existe chez Toga (en bleu et en blanc), j'ai déjà été tentée de les acheter, peut-être que je le ferait un de ces jours... Je ne suis pas à un crayon après (lol)...
Et donc toute cette histoire de crayons et photos à l'ancienne vient du fait qu'on parlait de gabarits. Comme je l'ai dit plus haut, les gabarits sont utiles pour apprendre à placer ses photos et on peut faire avec des pages superbes, comme vu dans l'article précédent, mais je pense que cela finit par devenir répétitif, ce qui explique pourquoi je les ai surtout utilisés dans mes débuts. Après si vous êtes une adepte du scrap européen, les gabarits sont en effet indispensables. J'ai essayé quelques formes différentes comme vous pouvez le voir, après c'est une question de laisser parler son imagination. À l'époque je n'en avais pas beaucoup encore...
À chacun sont opinion évidemment, mais pour ceux et celles qui n'en ont jamais utilisé, je vous conseille de le faire au moins une fois, pour ne pas mourir idiot comme on dit, surtout qu'il existe pleins de gabarits qui permettent la réalisation de nombreuse pages. Et puis qui sait, peut-être en deviendrez-vous accro!
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